Célie BACCONNIER

Edinburgh Marathon Festival 2026

Célie Runs a Marathon for Stroke Prevention 🏃🏻‍♀️

- ENGLISH BELOW -


En mai 2023, ma mère a eu un AVC.
Je serais tentée de dire : notre famille a eu un AVC.
Car un AVC impacte, perturbe et transforme pour toujours toute la famille.
Mais c’est ma mère que ça a touché, physiquement. Le centre de la famille (« la Reine Mère »).

Deux ans se sont écoulés ; des portes se sont fermées, d’autres se sont ouvertes.

L’AVC a créé quelques-unes de ces portes – dont deux me mènent aujourd’hui à écrire ce texte : la prévention, et la course.

  • La prévention des AVC – en particulier chez les femmes – est essentielle. C’est un sujet qui nous tient à cœur, et dans lequel nous nous engageons pour que chacun·e ait accès aux informations nécessaires.
  • La course, qui est entrée dans ma vie un peu par hasard (mais est-ce que le hasard existe vraiment ?). Elle me permet aujourd’hui de récolter des fonds pour la prévention des AVC.


En mai 2026, trois ans après l’AVC, je courrai 42,195 kilomètres pour la première fois. (Enfin, pour la première fois de façon officielle, car j’ai un plan d’entraînement sérieux 😉). Pour certains, c’est fantastique ; pour d’autres, une folie ; pour tous (moi y compris), c’est inattendu. Comme un AVC.

Je prends ce marathon comme une occasion unique : celle de faire résonner mes baskets sur les pavés d’Édimbourg pendant quelques heures, pour une cause qui me tient à cœur.

Le marathon d’Édimbourg est l’événement parfait pour porter cette cause. Un marathon, c’est environ 38 360 pas. Il est temps de faire un pas – ou plutôt 38 360 – en avant, vers une meilleure prévention des AVC.

Si vous souhaitez participer avec moi à cette aventure hors du commun, de près ou de loin, vous pouvez faire un don à la Stroke Association depuis cette page. Elle fait un travail formidable et nécessaire d’accompagnement des survivant·e·s d’un AVC et de leurs familles.


Le témoignage de ma Maman :


« (…) Rien ne laissait présager un tel événement. J’avais 56 ans, j'étais en pleine activité professionnelle, sportive, attentive à mon alimentation. Je n’avais jamais fumé, jamais consommé d’alcool. Et pourtant, en mai 2023, un AVC est venu bouleverser mon existence.


Je n’ai pas su immédiatement que je faisais un AVC, car mes symptômes ne correspondaient pas aux signes classiques, que l’on connaît d'ailleurs trop peu. J’ai ressenti des troubles de la vision et des maux de tête. Pensant qu’il s’agissait simplement de fatigue – j'étais épuisée psychologiquement en raison d'un stress professionnel depuis plusieurs mois –, j’ai attendu 48 heures avant de consulter, espérant une amélioration avec du repos. Mais lorsque le diagnostic est tombé, tout s’est effondré : suspicion d’AVC, hospitalisation en soins intensifs et, une semaine plus tard, retour à la maison... mais plus rien n'était comme avant.


Je comparerais cet AVC à une tempête dans une forêt paisible. Du jour au lendemain, tous les arbres sont à terre, masquant le chemin que je suivais jusque-là. Après l’angoisse pour ma santé, un autre combat a commencé – et pourtant, je suis de nature combative et bien entourée : celui de la reconstruction.


Aujourd’hui, je vis avec des séquelles importantes. J’ai perdu une partie de mon champ visuel gauche (hémianopsie latérale homonyme), ce qui m’empêche de conduire. Mon quotidien ne ressemble en rien à celui d'avant. Du jour au lendemain, je suis devenue dépendante de mon entourage pour me déplacer, coupée de mon autonomie et de mes liens sociaux, enfermée dans un quotidien restreint par la fatigue, avec un moral qui s’amenuise au fil du temps face à ce handicap invisible pour les autres, mais bien réel pour moi. Un véritable bouleversement.


(…)


Un AVC ne bouleverse pas seulement la santé de la personne concernée : il impacte tous les domaines de sa vie, brutalement, sans transition – la vie professionnelle, personnelle, familiale et amicale. C’est pourquoi un accompagnement global – physique, psychologique et administratif – est absolument essentiel pour aider les patients à se relever, à s’adapter à leurs difficultés et à avancer le plus sereinement possible.


Il est également urgent d’intensifier la prévention, en particulier auprès des femmes. Si j’avais su que mes symptômes pouvaient être ceux d’un AVC, je n’aurais pas attendu 48 heures avant de consulter, et les séquelles seraient sans doute moindres.


Mon témoignage rejoint celui de milliers d’autres personnes frappées par un AVC, et notamment de nombreuses jeunes femmes. Si aujourd'hui je vous livre mon expérience, c'est pour essayer de faire avancer les choses et éviter que d'autres se retrouvent dans ma situation.

Il est urgent de mettre en place une véritable sensibilisation à cette maladie qui bouleverse tant de vies, par le biais de la prévention. Il est également impératif de garantir un accompagnement digne, qui soulagerait grandement les personnes concernées et leur permettrait de se réadapter – un processus essentiel pour retrouver un chemin de vie. Ce chemin sera forcément différent de celui d’avant l’AVC... car la tempête est passée par là.


Je vous remercie de votre attention.



L. » 





🇬🇧 ENGLISH VERSION

In May 2023, my Mom had a stroke.
I could even say our family had a stroke.
Because a stroke doesn’t just impact one person — it shakes and transforms an entire family, forever.

Two years have passed. Some doors have closed, others have opened.
The stroke opened a few of those doors — two of which have led me here, writing this fundraising page: prevention and running.

  • Stroke prevention — especially for women — is absolutely essential. It’s a cause we deeply care about and are committed to, so that more people have access to the right information at the right time.
  • Running came into my life quite unexpectedly. Today, it gives me a way to raise funds for stroke prevention.


So, In May 2026, three years after the stroke, I’ll run 42.195 kilometers for the very first time. (Well... the first time officially — my training plan is no joke 😉). For some, it sounds incredible. For others, maybe even a little crazy. And for many, it’s unexpected. Just like a stroke.

The Edinburgh Marathon is the perfect event to support this cause. A marathon is roughly 38,360 steps. Let’s raise awareness about strokes — one step at a time. Or better yet, all 38,360 steps — towards better prevention.

If you’d like to support me in this one-of-a-kind adventure, you can make a donation to the Stroke Association right here. They do a great and much-needed job supporting stroke survivors and their families.


My Mom’s Experience

« (…) Nothing suggested something like this would ever happen. I was 56 years old — professionally active, physically fit, mindful of my diet. I’d never smoked, never drank alcohol.
And yet in May 2023, a stroke turned my life upside down.

I didn’t realise straight away that I was having a stroke — my symptoms didn’t match the typical warning signs, which people still know far too little about. I had visual disturbances and a headache.
I assumed it was just fatigue — I’d been mentally drained for months due to work-related stress — so I waited 48 hours before seeking help, hoping that rest would be enough.

But when the diagnosis finally came, everything collapsed: suspected stroke, intensive care, and one week later, I was sent home… except nothing felt like home anymore.

I’d compare this stroke to a storm in a peaceful forest. Overnight, every tree falls, blocking the path you were on.
After the panic about my health came another battle — and even though I’m naturally resilient and well supported — it was the battle of rebuilding.

Today, I live with serious after-effects.
I’ve lost part of my left visual field (homonymous hemianopsia), which means I can no longer drive.
My daily life no longer resembles what it used to be.

Overnight, I became dependent on others to get around. My independence vanished, my social connections broke down, and my world became smaller — shaped by fatigue and a sadness that slowly creeps in.
It’s an invisible disability to others, but all too real for me. A complete upheaval.

(…)

A stroke doesn’t just impact someone’s health. It hits every part of their life — suddenly, without warning: professional life, personal life, family, friendships.
That’s why comprehensive support — physical, psychological and administrative — is absolutely essential to help survivors get back on their feet, adapt to their challenges and move forward as peacefully as possible.

We also need to do much more around prevention — especially for women.
Had I known my symptoms could be linked to a stroke, I wouldn’t have waited 48 hours to get help. And maybe, just maybe, the long-term damage would have been less severe.

My story echoes that of thousands of others affected by stroke – many of them young women. I’m sharing my experience in the hope that it will contribute to improving the system – and help prevent similar situations for others.

We urgently need serious awareness campaigns about this illness that turns so many lives upside down.
We also need to guarantee dignified, comprehensive support for every stroke survivor – because adapting to a new life is a long and fragile journey.

It will never be the same as before.
Because the storm came through.

Thank you for your attention.

L. »

My Achievements

Fundraising page set up

Added a profile pic

Made a donation

Shared your page

Reached 50% of target

Fundraising target met

Thank you to my sponsors

£100

Mam

Félicitations pour cette belle initiative ! Courage et bonne chance pour ton 1er marathon. Malgré la distance je serai avec toi par la pensée pour te soutenir le 22/05/2026.

£50

Andreea Tilvan

Im rooting for you friend!!!

£43

Jane L

Cheering you on every step of the 42,195kms! Wishing you strength and sending love for such an important cause. Jasper, Chris, Jane and Sarah! Xxx

£41.83

Jana Volkova

You are a champion!!!

£20

Sophie Zschäb